–Sur Arte, documentaire de Quatremer et Pierre Bourgeois, qui a la parole ? Juncker, Moscovici, Schauble et d’autres, qui sont sur une ligne une seule pour l’instant : Syriza = démagogues-populistes-pas-sérieux-manipulateurs-qui-ne-veulent-pas-négocier-etc-etc
Les grecs ne sont pas les plus mal lotis ; Tsipras a rompu la confiance ; etc, etc (lassitude), etc
En fait, il s’agit d’un long déroulé des arguments des orthodoxes-austéritaires-plouto...bref.
▻http://info.arte.tv/fr/grece-le-jour-dapres
–Coulisses de Bruxelles - « Grèce, le jour d’après » - Libération.fr
▻http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/10/20/grece-le-jour-dapres
Un détail qui a son importance : en dépit de nos demandes d’entretiens répétés pendant six mois, un seul membre du gouvernement Syriza a accepté de nous recevoir
Aaah tout s’éclaire, impossible donc de donner la parole à ceux qui, en Europe ou ailleurs, condamnent l’attitude des ploutocrates envers Athènes... (Exception faite de micro-trottoirs en Grèce, certes.)
En com’, QTM : « Varoufakis était en campagne de promotion de son livre et n’est plus un interlocuteur fiable. C’est son successeur et véritable homme fort que nous voulions itw, mais il a refusé de nous parler avant le 20/09, trop tard pour nous.... C’était notre dead line et on lui avait dit. Syriza a pris ses responsabilités. »
–Attention, foutage de gueule imminent (chose tellement rare au demeurant) :
Blog QTM : "Nous nous sommes heurtés à un rideau de fer, un fait sans précédent dans ma longue carrière de journaliste où je suis habitué à traiter avec des gouvernements démocratiques qui savent qu’il ne faut pas seulement parler à ses « amis »..."
« gouvernements démocratiques » : ces gens ne me lasseront jamais.
Dans le reportage, Juncker semble triste de devoir constater que le gouvernement grec est cynique. Le démocrate qu’il est en est visiblement triste et déçu.
–Ah oui, pour compléter ce tableau :
Coulisses de Bruxelles - « Grèce, le jour d’après » - Libération.fr
▻http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/10/20/grece-le-jour-dapres
« au départ, j’étais parti sur l’idée de montrer comment Syriza changeait la Grèce. Mais, rapidement, nous avons du constater que ce parti dit de gauche radicale ne bougeait pas sur le plan intérieur et se concentrait uniquement sur les négociations avec la zone euro. »
On sent la surprise, le désarroi et surtout l’incompréhension de l’auteur. Il est vrai que les « partenaires européens » et autres « gouvernements démocratiques » dans l’UE ont pourtant retourné ciel et terre afin d’aider l’exécutif grec à tenir ses promesses...
#Grèce #Médias #Documentaires